Nus et portraits

Nus

L’artiste réalisera de 1928 à 1974 : 80 toiles de nus. Un de ses premiers nus de 1933, «Les deux amies» semble être directement inspiré de la toile célèbre et qui avait fait scandale de Courbet : «Le sommeil», le même thème est repris dans «L’amie» avec un contraste intéressant entre les couleurs vives du corsage de l’amie et la nudité de sa compagne. C’est avec un nu, «La femme au châle», qu’en 1933, le peintre obtiendra le prix de la Villa Abd el Tif, il peindra 6 ou 7 toiles à la Villa qui seront exposées à Alger et Oran. L’œuvre des nus comprend, entre autres, 4 toiles sur le thème des « amies », 5 toiles de «femmes au miroir», 4 toiles de «femmes au masque», 3 nus à «l’arlequin», à partir de 1954-1957 la peinture se fait moins précise, moins classique, avec des touches plus libres dans les toiles «Arlequin et Colombine» ou «Le petit nu». En 1966, André Hambourg se rend au Maroc pour l’illustration du livre «La Rose des sables» de Montherlant, il peint alors des tableaux pleins de lumière «Ram de dos», «Ram et le jeune lieutenant», son dernier nu sera réalisé en 1974, d’une facture très libre.

Portraits

Le Catalogue raisonné de l’œuvre peint (tome I) répertorie 7 toiles de portraits peints de 1929 à 1990. Il semble, qu’un nombre non négligeable de peintures, effectuées sur papier à la demande de particuliers, aient disparu, ou soient restées dans les familles. Les premiers portraits, comme les autres œuvres du peintre sont dans des tonalités sombres, les robes noires, les visages empreints de gravité, une exception avec «La femme au châle vert» 1941 18cmx13cm (CR tome I, page 84). Ce n’est vraiment qu’avec les portraits de son épouse Nicole qu’il trouve une réelle liberté d’expression. Mentionnons un charmant portrait d’enfant : «Portrait de Jacqueline» 1958, 35cmx27cm (CR tome I, page 92) avec son sourire et ses grands yeux bleus, l’explosion de couleurs du tableau représentant «Nita Climaco» 1966, 35cmx27cm (CR tome I, page 95), enfin la dernière toile, en 1994, de portrait réalisée par l’artiste : «A Englesqueville ou portait de Nick Malounian» qui était le Secrétaire général, jusqu’à son décès, de notre Association.