Presse 2013


Trouville-sur-Mer 1er Décembre 2013

Corinne PRINTEMPS

Deauville: APCulture imagine le pôle culturel 
Deauville: APCulture imagine le pôle culturel 

AP.Culture met en musique les idées élaborées par la mairie de Deauville pour le futur pôle culturel qui s'installera aux Franciscaines. Ce sera ensuite aux maîtres d'oeuvre de passer à la réalisation.

 

Pourquoi ? Comment ?

 

Quand fait-on appel à un spécialiste de la programmation ?

 

Il faut un projet de grande envergure et complexe. Assez peu connu du grand public, le « programmiste » n'est pas celui que l'on met en lumière lors de la réception des travaux ou des cocktails d'inauguration. « On est des passeurs », ne s'en offusque pas Béchir Souid, directeur et fondateur d'AP.Culture, société installée à Paris.

 

Quel est son rôle ?

 

Le maître d'ouvrage (la mairie de Deauville) esquisse des idées, des objectifs. Le programmiste structure, formule, définit. C'est un travail de définition du projet qui doit répondre à son positionnement souhaité, au public visé, et aux fonctionnalités voulues.

Comment répondre aux différentes demandes ?

La réponse qui doit être apportée est large. C'est nécessairement le travail d'une équipe pluridisciplinaire. « AP.Culture est spécialisée dans le culturel. » L'équipe a dans ses rangs des architectes, mais aussi des spécialistes de musée, du patrimoine, et fait appel à des intervenants extérieurs pour traiter aussi de nouvelles technologies ou encore des questions de développement durable.

 

Quelles sont les missions allouées à la mission de programmation ?

 

Elle définit le projet, mais a également pour but de réfléchir notamment à la circulation entre les bâtiments, à l'organisation des espaces. Et envisage également le nombre de personnes qui seront employées sur la structure. « C'est le maître d'ouvrage qui dicte nos champs d'investigation », complète Béchir Souid.

 

Jusqu'où se fait l'accompagnement d'un projet ?

 

Pour le projet du pôle culturel, la Ville de Deauville a demandé à AP.Culture de faire des propositions, de veiller à la réalisation et de suivre le projet un an après sa réalisation.

 

Une fois le projet arrêté, qui réalise le chantier ?

 

C'est là que le concours d'architecte intervient. « Et, à leur tour, ils vont amener toute leur créativité au projet, en proposant et imaginant des solutions... au cahier des charges établi. » Les architectes qui ont le « terrain préparé » pour réinventer le lieu. « Cela peut amener le projet à évoluer. » Mais AP.Culture, en lien avec la mairie, sera le garant du respect de l'esprit du projet.

 

Quelle est la spécificité du projet de Deauville ?

 

Béchir Souid est catégorique : « Le projet ressemble à Deauville, à l'image de cette ville. C'est un projet scientifique et culturel, mais également de services, technique et urbain. Il s'inscrit dans un lieu très présent dans la mémoire collective. Et, il va s'adresser aux Deauvillais et au monde entier. »

 

 

 

 

 

Coutances  21 juin 2013

 André Hambourg : l'exposition de l'année au musée 

Nicole Hambourg (à droite), veuve d'André Hambourg, a inauguré l'exposition aux côtés d'Eric Lefévre (2e à gauche), commissaire de l'exposition, et d'Yves Lamy, maire. L'exposition est visible jusqu'au 13 octobre au musée Quesnel-Morinière.
Nicole Hambourg (à droite), veuve d'André Hambourg, a inauguré l'exposition aux côtés d'Eric Lefévre (2e à gauche), commissaire de l'exposition, et d'Yves Lamy, maire. L'exposition est visible jusqu'au 13 octobre au musée Quesnel-Morinière.

L'exposition de livres illustrés, mais aussi de peintures, dessins, estampes... de l'artiste figuratif internationalement reconnu, André Hambourg, est à découvrir au musée Quesnel-Morinière.

 

L'œuvre d'André Hambourg (1909-1999), grand voyageur, illustrateur, peintre de La Marine, passionné de littérature et fasciné par les couleurs et lumières de la nature, est tellement abondante que le musée, en collaboration avec l'association Les amis de André Hambourg et Eric Lefévre, commissaire de l'exposition, a choisi de la présenter dans les salles d'expositions temporaires, mais aussi dans certaines de celles recevant les expositions permanentes.

Résistant, André Hambourg a aussi été correspondant de guerre, et a notamment peint le nid d'aigle de Berchtesgaden pour l'armée américaine.

 

Ce sont d'ailleurs les oeuvres réalisées par l'artiste au cours de l'avant-guerre et de la Seconde Guerre mondiale que l'on peut découvrir dans une salle. L'exposition, thématique, présente dans une autre salle des peintures inspirées de ses voyages en Orient, et dans une autre du rez-de-chaussée les lumières et l'eau d'Honfleur et de Venise, mises en correspondance. Ses voyages à Jérusalem et ses livres illustrés de Joseph Kessel, Rudyard Kipling, sont à découvrir à l'étage, de même que des oeuvres inspirées par Paris ou Versailles.

 

Un passage par Coutances

 

« En 1951, André Hambourg a fait un petit détour par Coutances », souligne Yves Lamy, maire. En témoigne, à l'entrée du musée, un pastel lumineux rehaussé d'un dessin à l'encre de Chine à la plume fine, où l'on y découvre notamment la cathédrale. Un pastel réalisé probablement, le 10 juin, lors de la visite du général de-Gaulle à Coutances pour un Rassemblement du peuple français (RPF). Pour Nicole Hambourg, sa veuve, « ce devait être un pressentiment. Il sentait qu'un jour il exposerait à Coutances ».

 

C'est désormais chose faite pour « l'exposition de l'année au musée », selon Yves Lamy lors du vernissage. L'art d'André Hambourg est internationalement reconnu, aussi bien aux yeux du public averti que de ceux du grand public. En témoignent les nombreuses personnes hétéroclites, vendredi 14 juin, lors de l'inauguration de l'exposition qui met en évidence toutes les techniques de l'artiste figuratif.

 

Jusqu'au dimanche 13 octobre, tous les jours sauf mardi et dimanche matin de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h (18 h juillet et août). Entrée libre. Tél. 02 33 07 07 88.

 

La Gazette Drouot - Septembre 2013

Texte : Lydia Harambourg

Normandie Magazine - N°259

Septembre-Octobre 2013